• L'épouvantail : Le retour (A & A et cie n° 131)



    L'épouvantail : Le retour (A & A et cie n° 131)

     Photo d'Alain Menez

     

    L'épouvanté

     

    Me voilà revenu

     

    L'année dernière vous en souvient

     

    Coiffé d'un sac plastique

     

    Par la faute des américains.

     

    Depuis j'erre dans les champs

     

    Aveuglé par ce chapeau

     

    Ni le vent ni la tempête

     

    N'ont réussi à me décoiffer.

     

    Alors vous qui passez par là

     

    Écoutez ma complainte

     

    Enlevez cet élément qui m'étouffe

     

     Mon travail était de protéger

     

    Vos récoltes mais j'entends

     

    Les corbeaux qui rigolent

     

    Les mouettes dont le cri me guide

     

    Les goélands à tire-d'aile m'attirent

     

    Vers l'océan l'Armorique

     

    Je sens déjà les senteurs iodées

     

    J'entends l'appel des paquebots

     

    Non non je ne veux pas l'Amérique

     

    Pitié pour un vieil épouvanté.

     

    Enlevez moi ce masque qui m’emprisonne

     

    Trop tard une bande d’enfants m’a embarqué …

     

     

    L’épouvantail appel au secours et le monde détourne le regard ...

     

     

    http://oceanique.eklablog.com/l-epouvante-a-a-et-cie-n-121-a213857433 

     

    Février s'en est allé

     

    Les amoureux transis sous la pluie attendent le printemps

     

    Allez vite voir ce qu'en pensent  mes compères

     

    Petitalan

    http://petitalan-photodujour.over-blog.com/

    Alain Gautron  

    https://aurevebleu2.blogspot.com/ 

     Bon mois de Février 2024

     

     

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  • Commentaires

    7
    Mercredi 6 Mars à 11:04

    Pauvre épouvantail, il en a gros sur la patate mais , heureusement, ta poésie  nous l'a rendu très sympathique et lui rend justice  .  

    6
    Mardi 5 Mars à 19:26

    J'aime beaucoup ton poème, il est plein de vie ! Moi aussi, je plains les épouvantails.

    Bonne soirée

    5
    Mardi 5 Mars à 11:44

    Des bonhommes effaroucheurs qui ont désertés nos champs, mais pourquoi donc...

    Un bel hommage en mots d'un année à l'autre.

    4
    Lundi 4 Mars à 14:54

    Le pauvre épouvantail ! Il faudrait lui donner des jambes...

    3
    Lundi 4 Mars à 09:45

    Kikou Mounette

    Ce petit texte est assez drôle, il aura du succès auprès de tes visiteurs.

    Bises savoyardes

    2
    Lundi 4 Mars à 09:29

    Bonjour Jacqueline

    joli poème sur ce pantin ou manequin grossier fait de broc

    bonne journée

    Amitiés

    1
    Lundi 4 Mars à 07:37

    Bien joué ma Mounette, c'est excellent.
    Bises et caresses à Quya.
    Bon début de semaine - Zaza - https://zazarambette.fr

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